Les appareils X10 Marmitek

Le protocole X10 permet de contrôler des appareils en communiquant avec eux via les lignes électriques. Il est ainsi possible d’envoyer des ordres d’allumage (on) ou d’extinction (off) ainsi que des variations (dim et bright). Théoriquement le protocole prévoit la demande de l’état de l’appareil, mais cette fonctionnalité n’est pas forcement implantée. Ces contrôles se font bien évidemment par des contrôleurs programmables, mais l’aspect intéressant est que ces derniers peuvent relayer des ordres transmis par une source extérieure tel un ordinateur.

Les contrôleurs.

Les contrôleurs sont des modules qui permettent d’envoyer et de gérer des ordres.

  • CM11 est un module qui est connecté au réseau électrique et qui peut être connecté à un ordinateur (ou à une autre source externe comme un contôleur Arduino dont je reparlerai dans un autre article) par une interface série ou USB. Il est capable d’envoyer et de recevoir des ordres X10. Il peut donc relayer les ordres X10 communiqués par l’ordinateur ou être chargé en scénarios pour les exécuter alors que l’ordinateur est éteint.
  • CM15 est semblable au CM11 sinon qu’il permet également de recevoir des ordres X10 provenant de source radio (RF pour radiofréquence). Ceci permet de recevoir des informations de divers détecteurs ou de télécommandes. Il est possible de s’en passer si on possède un transmetteur RF TM13. A noter que le module CM15 nécessite des pilotes adaptés et peut ne pas être exploitable par tous les logiciels.
  • TM13 n’est qu’un transmetteur d’ordres de sources RF vers le courant porteur et inversement. Il n’a aucune capacité décisionnelle en lui même. Il faut régler le code maison sur le TM13 et il ne transmettra les ordres qu’aux appareils du même code maison. Sachez également que le TM13 est un module appareil et que son code unité est 1. Tout appareil branché sur le TM13 pourra donc être contrôlé avec le code unité 1.

Les récepteurs

Les récepteurs sont les modules qui vont recevoir des ordres et agir sur l’appareil qu’ils contrôlent. On va distinguer deux gammes :

  • Les modules LM ou LD, dont l’identification commence par un L sont des modules de contrôle de lumières (L pour light). Ils sont capables d’exécuter des ordres d’allumage (on), d’extinction (off), mais également de variation (dim et bright). Capables de réagir aux ordres d’allumage et d’extinction générale (all units on et all units off), ils répondent en général également aux ordres allumages toutes lumières (all lights on) et extinction toutes lumières (all lights off). Attention cependant, ils sont conçus pour fonctionner avec une lampe ou un groupe de lampes d’une puissance comprise entre 60 et 300w.
  • Les modules AM ou AD, dont l’identification commence par un A sont des modules de contrôle d’appareils (A pour appliance). Ils sont capables d’exécuter des ordres d’allumage (on) et d’extinction (off). Ils réagissent également aux ordres d’allumage et d’extinction générale (all units on. Ils ne sont capable de supporter, en fonction du type, une puissance maximum de 2000w (pour une lampe à incandescence) à 16A (pour une charge résistive).

Les différentes références vont distinguer les types d’appareils qui existent aussi bien en version lampe qu’en version appareil, sauf lesLM15 et UM7206.

    • AM12 et LM12 sont des modules qui viennent s’intercaler entre la prise de courant et l’appareil à contrôler. Leurs codes maison et unité se règlent sur la face avant du module. De ce fait, ils sont les plus simples à mettre en oeuvre. Ils sont utiles pour commander n’importe quel appareil ou n’importe quelle lampe non encastrée. Le module AM12 est un interrupteur, éteint par commande X10, il est impossible d’allumer l’appareil. La lampe contrôlée par le module LM12 peut elle être rallumée par l’interrupteur. Ils ont cependant deux inconvénients : le module lampe ne répond pas aux ordres toutes lumières éteintes et ils ne communiquent pas leur état.
    • AM12W et LM12W sont les boitiers de contrôle des modules précédents mais sans partie « prise de courant ». Les fils sont donc à brancher directement sur le circuit à contrôler. Ils sont adaptés pour être placés dans les faux-plafonds ou cloisons.
    • AD10 et LD11 sont des modules à installer au niveau du tableau électrique sur un rail DIN. Ils permettent donc de contrôler toute une tranche électrique.
    • LM15 est un module de la forme d’une douille qui vient donc s’intercaler entre le luminaire et la lampe. Il permet de contrôler une lampe encastrée (ou pas) sans intervenir sur l’installation.
    • UM7206

est un module qui permet de convertir un ordre X10 en contact sec. Il réagit sur un ordre on ou off et permet ainsi par exemple de contrôler portails ou volets roulants.

Les micromodules

Les micromodules sont des petits boitiers de 46 mm sur 46 et épais de 18 qui sont destinés à être encastré dans l’installation existante. La première lettre de leur identifiant répond à la même norme que précédemment, c’est à dire que un A va identifier un module appareil et L un module d’éclairage.

  • AW12 et LW12 sont les plus simples des modules. Destinés à être encastrés derrière un interrupteur, ils sont capable de répondre aux ordres X10 et de contrôler l’appareil à partir de l’interrupteur. Au sujet des modules LW12, leur contrôle physique se fait via un interrupteur à impulsion, ce qui est logique puisque seul ce type d’appareil peut permettre de gérer l’atténuation de luminosité. De plus, contrairement aux modules récepteurs décrits précédemment, ce module conserve la mémoire de l’intensité lors de l’extinction. Ainsi, à l’ordre d’allumage suivant, il s’allumera à l’intensité qui était sienne à l’extinction. l’allumage et extinction se font graduellement. Enfin, la variation de luminosité par l’interrupteur est cyclique : maintenir l’interrupteur enfoncé fait s’intensifier la luminosité jusqu’au maximum puis la faire baisser au minimum (c’est à dire lampe éteinte) puis s’intensifier à nouveau. Si l’interrupteur est relâché puis ré-appuyé et maintenu appuyé, le cycle reprend là où il en était. Le contrôle par ordre X10 permet de réaliser la variation que l’on veut.
  • AW12M2 et LW12M1 sont des modèles plus évolués dans le sens où ils sont capable de transférer des ordres X10.

Lorsque l’on voit les différents modules X10 existant, il est important de se dire que les incorporer à son installation devra s’accompagner par un changement des habitudes. En effet, prenons les systèmes AD10 ou LD11. Ils sont situés au niveau du tableau électrique et contrôlent donc toute une tranche. Cette tranche ne devra donc plus être considérée à être gérée par les interrupteurs normaux puisque si on coupe un éclairage à l’interrupteur, le contrôle automatique ne fonctionnera plus. Avant de se lancer dans l’automatisation, il convient donc de penser son installation pour que le changement d’habitudes soit le plus discret possible.

Note de l’auteur : Cet article étant basé sur ma découverte du système existant, il sera corrigé au fur et à mesure que j’étendrai mes connaissances du sujet.

À propos de... Darko Stankovski

iT guy, photographe et papa 3.0, je vous fais partager mon expérience et découvertes dans ces domaines. Vous pouvez me suivre sur les liens ci-dessous.

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